Dans un communiqué envoyé jeudi 5 février, le parquet de Belfort a annoncé la mise en examen de trois mineurs, et la condamnation de 6 mois de prison avec sursis pour une personne majeure implqiuée dans les faits.
Ils sont quatre à avoir été impliqués dans l’agression de Dylan* (prénom modifié), ce jeune handicapé mental qui avait été frappé, insulté, moqué et même rasé le samedi 30 janvier dans une soirée à Dorans dans le Territoire de Belfort. Trois mineurs et une personne majeure identifiés par les forces de police, ont été présentés à un juge jeudi 4 février, a annoncé le parquet dans la soirée.
Une jeune femme et trois adolescents impliqués
Les récits de Dylan, rapportés par son père, faisaient état de la présence de cinq personnes à la soirée où il a été agressé. Tous avaient été arrêtés et placés en garde à vue mercredi 3 janvier. Selon le parquet “une des personnes a été mise hors de cause” car elle n’aurait pas joué de rôle dans les violences qui ont eu lieu ce soir-là. Les trois autres ont “reconnu [leur] implication dans les faits de violence”.
Cette terrible soirée, racontée aux équipes de France 3 par le père de Dylan, avait commencé par l’invitation du jeune homme par une femme à une soirée chez elle. Selon nos confrères de l’Est Républicain, elle aurait, comme Dylan 22 ans, et l’aurait connu à l’I.M.E où il est scolarisé. Selon le parquet, son implication serait “périphérique” et elle n’aurait “porté aucun coup”. Elle a donc été présentée devant le tribunal judiciaire en comparution “sur reconnaissance préalable de culpabilité du chef de violence aggravée”, et condamnée à une peine de 6 mois d’emprisonnement avec sursis.
Quant aux trois adolescents, qui seraient âgée de 16 et 17 ans, ils ont été présentés devant un juge pour enfant, qui les a mis en examen pour “violence volontaire aggravée par trois circonstances n’ayant pas entraîné d’incapacité supérieure à huit jours” pour leur agression de Dylan, et pour “violence volontaire commise en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité” sur une seconde victime, dont le père de Dylan a révélé l’existence aux enquêteurs. Ils devront être jugés dans un second temps. Pour l’instant, ils sont placés dans un centre éducatif fermé, ils sont sous contrôle judiciaire et ont interdiction de se rendre dans le Territoire de Belfort ou d’entrer en contact avec les victimes.
